Félicitations aux quatre récipiendaires des bourses doctorales ERIGAL pour 2022-2023 !
L’ÉRIGAL est heureuse d’offrir quatre bourses doctorales pour l’année universitaire 2022-2023, deux bourses de terrain et deux bourses de rédaction. Nos récipiendaires ont toutes et tous des projets de recherches passionants !
Rose Chabot, Candidate au doctorat en Science politique à l’université McGill, a reçu une bourse de rédaction pour l’écriture de sa thèse doctorale, qui porte sur le rôle des mouvements féministes dans le changement institutionnel et social en Argentine, au niveau provincial. À travers une approche interdisciplinaire qui met en dialogue la politique comparée, les politiques publiques et les études de genre, elle s’intéresse aux façons dont les organisations et mouvements féministes contestent l’État à travers des mécanismes de responsabilité sociale et influencent les politiques publiques dans deux domaines : les droits et la santé reproductive et les violences de genre.
Danielle Coenga, candidate au doctorat en Science politique à l’Université du Québec à Montréal, a également obtenu une bourse de rédaction. Elle réalise une thèse intitulée «Les corps exclus : antiféminisme anti-genre, démocratie et améfricanité». Elle porte sur le rapport entre les discours antiféministes anti-genre (DAFAG) et la démocratie dans une société marquée par des processus violents de colonisation et par des hiérarchies sociales indissociables entre genre, race et classe, qu’est la société brésilienne. Partant de l’analyse des propositions politique du pouvoir législatif et exécutif de l’État brésilien, sa question principale est : comment les DAFAG façonnent-ils la démocratie ? Spécifiquement, elle vise à 1) identifier, dans les DAFAG, quels sont les corps exclus comme sujets de droit par l’État brésilien, 2) comprendre le(s) notion(s) de démocratie sous-tendue(s) par des représentant·e·s politiques et 3) proposer une analyse améfricaine-décoloniale des DAFAG.
Jonas Lefebvre, Candidat au doctorat en science politique à l'Université de Montréal, ayant obtenu une bourse de terrain, s'interroge sur l'héritage des institutions participatives dans un contexte de rétrécissement démocratique au Brésil. Plus précisément, adoptant une perspective sociologique, il s'intéresse aux trajectoires des citoyens engagés dans les institutions participatives récemment suspendues.
Enfin Garance Robert, candidate au doctorat en Science politique à l’Université de Montréal et récipiendaire d’une bourse de terrain, propose de comprendre les usages des droits humains par les organisations « défenseuses de droits humains » à travers une comparaison entre des groupes guatémaltèques et nicaraguayens. Plus précisément, elle tentera d’éclairer de quelle manière, dans quels buts et pour quels résultats ces acteurs s'approprient et utilisent des normes internationales de droits humains dans des contextes locaux a priori défavorables à la promotion et au respect de ces normes.
Félicitations à toutes et tous !
