L ÉRIGAL au Congrès LASA 2022 !
La semaine dernière, plusieurs professeur·es de l’ÉRIGAL ont participé au Congrès annuel de LASA (Latin American Studies association), qui se tenait en ligne, du 5 au 8 mai 2022, sur le thème de la polarisation socio-environnementale et de la rivalité entre les grandes puissances.
Le jeudi matin, notre directrice, Françoise Montambeault (Université de Montréal) participait à un panel organisé par Adrian Gurza Lavalle, sur le thème des effets du virage à droite et des crises politiques en Amérique latine. Elle a présenté ses recherches qui traitent de la désinstitutionalisation des institutions participatives au Brésil, entre érosion démocratique et résilience.
Le même jour, Tina Hilgers (Université Concordia) est intervenue tant que discutante dans un panel sur les politiques du crime et de la violence dans les Caraïbes et l’Amérique latine à partir d’une perspective comparée, organisé par Enrique Desmond Arias, (Baruch College, City University of New York) et Angélica Durán Martínez (University of Massachusetts, Lowell). Vendredi après-midi, elle a également présenté un papier au sein d’un panel comparant les réponses civiles au crime et à la violence dans les Amériques, organisé par Eduardo Moncada, (Barnard College, Columbia University). Son intervention portait sur la manière dont les racines criminelles structurent les compréhensions communautaires de la violence et ses réponses, le crime venant à la fois d’en haut et en bas.
Le jeudi après-midi, Julián Durazo-Herrmann (Université du Québec à Montréal), a présenté un papier au sein d’un panel organisé par Carlos Augusto Varetto (Universidad Nacional de San Martin /CONICET), portant sur les acteurs, les institutions et les dynamiques des politiques sous-nationales, à partir d’études de cas latino-américains. Sa présentation portait sur le rôle des blogs hyper-locaux de Bahia, au Brésil, dans la médiation des relations entre l’État et la société.
Vendredi après-midi Dan Furukawa-Marques (Université Laval) a coordonné un panel sur l’internationalisme comme praxis politique, articulant les actions du quotidien avec la construiction de solidarité transnationale, aux côtés de Claire Lagier (PhD, chercheuse indépendante). Le panel s’interrogeait sur la nature de l’internationalisme pratiqué par les mouvements sociaux d’aujourd’hui, à contre-courant de l’internationalisme classique ou fondé sur l’idée de nation, à partir de l’exemple du mouvement des paysans sans terre (MST) au Brésil.
Le même jour, Jean François Mayer (Université Concordia) a coordonné un panel aux côtés de Leda M. Pérez (Universidad del Pacífico) sur le thème des travailleur·es domestiques en Amérique du Sud, entre relations de pouvoir, violence, résistances et changements socio-légaux. Il a également présenté un papier sur la violence et la résistance chronique sur les lieux de travail, à partir de l’expérience des travailleur·es domestiques au Brésil.
Le samedi 8 mai, Nora Nagels (Université du Québec à Montréal) a participé à un panel sur les politiques publiques en temps de Covid, organisé par Maria del Carmen Midaglia (Universidad de la República) en présentant sa recherche sur la question du genre et des politiques éducatives et de care de la petite enfance au Costa Rica. Elle faisait également partie de la section de la section « Genre et études féministes », dont la réunion a eu lieu le vendredi soir.
Enfin, le samedi matin, Charmain Levy (Université du Québec en Outaouais) a participé au panel organisé par María Grazia Sibille, (Pontificia Universidad Católica del Perú), portant sur l’artivisme, la mobilisation politique et les protestations féministes. Elle y a présenté un papier sur les mouvements de femmes et les féminismes au Paraguay. Elle a également organisé et animé qui entendait comparer les effets des vagues de droite et de gauche en Amérique latine, ainsi que leurs dynamiques politiques et économiques.
Félicitations à toutes et tous pour ces contributions !