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Participation de plusieurs membres de l ÉRIGAL à un panel sur la citoyenneté urbaine et les communs urbains lors du symposium de la Chaire UNESCO DCMÉT
PARTICIPATION OF SEVERAL MEMBERS OF ÉRIGAL TO A PANEL ON URBAN CITIZENSHIP AND URBAN COMMONS DURING THE SYMPOSIUM CHAIR UNESCO DCMÉT 2022

Le 26 octobre dernier, plusieurs membres de l’ERIGAL ont participé un panel organisé par Charmain Levy (professeure à l’UQO et membre de l’ERIGAL), lors du Symposium de la Chaire UNESCO Internationale en Démocratie, Citoyenneté Mondiale et Éducation transformatoire, à Valparaiso au Chili, ainsi qu’en ligne, sur zoom.

Le panel traitait de la citoyenneté urbaine et des communs urbains, la citoyenneté urbaine étant considérée comme l'adhésion et l'appartenance à une communauté urbaine où les droits et l'accès aux ressources nécessaires à la vie urbaine sont garantis. Elle est façonnée par les intersections incarnées par des différences socio-spatiales impliquant le genre, la classe, l'ethnicité et le statut migratoire et les matérialités infrastructurelles. Ce concept fait référence à la ville en tant que sphère publique et aux revendications de droits qui concernent les pratiques urbaines, ainsi que les revendications liées à la résidence, à la vie de quartier, aux infrastructures, aux transports et à la consommation collective. Dans cette perspective, la citoyenneté n'est pas une fin en soi mais un processus d'inclusion au niveau local et une expression de la participation sociale et politique, impliquant la formulation de nouvelles revendications ainsi que la défense des droits existants. Les biens communs urbains ne sont pas seulement une critique ou une réponse aux formes d'enfermement qui émergent à travers l'exploitation croissante des villes, qui les soumet à une logique d'exploitation sans égard pour la qualité de vie de leurs habitants. Les projets de biens communs urbains agissent essentiellement comme une contre-réclamation au privilège de la valeur d'échange sur la valeur d'usage, ou du profit sur les personnes, qui a caractérisé les pratiques dominantes de développement urbain au cours des dernières décennies. Ils représentent un changement de paradigme dans la gouvernance urbaine et la citoyenneté. Ce concept est basé sur l'idée que les espaces publics, les terrains urbains et les infrastructures doivent pouvoir être accessibles et utilisés par les communautés urbaines pour produire et soutenir et les services qui sont fondamentaux pour l’avenir de ces populations.

Le panel était constitué de Françoise Montambeault, professeure de science politique à l’UdeM et directrice de l’ERIGAL et Martine El-Ouardi, ancienne étudiante à la maîtrise de l’ERIGAL et présentement doctorante à l’Université de Lausanne. Cette dernière a présenté un travail commun intitulé « "Les gouvernements vont et viennent mais les citoyens restent" : Jardiner l'espace public comme un acte de démocratie radicale dans la ville de Mexico » . En outre, ont présenté : Dan Furukawa-Marques, professeur à l’Université Laval et membre de l’ÉRIGAL ainsi qu’Alice Bezerra de Mello Moura, candidate au doctorat en sciences sociales appliquées à l’Université du Québec en Outaouais.

Bravo à elles et eux pour leur excellent travail !